IMPRESSIONNISMES
D’images en noir et blanc, je fais surgir des réminiscences de couleur enfouies dans les pixels.
Couleurs non pas fidèles, mais posées là, aléatoirement.
Couleurs improbables, textures outrées — comme si la mémoire de la lumière avait été rejouée par une autre logique, une autre sensibilité. Comme si je regardais quelqu’un intervenir sur mes images, au hasard.
Ce ne sont plus des photographies, ce ne sont pas encore des peintures.
Quelque part entre les deux, une forme nouvelle émerge : une évocation.
Une impression.
Ici, la technologie ne corrige pas : elle interprète. Je garde ou je jette, je refais.
Elle prolonge le geste initial, le trouble, le transforme.
Couleurs non pas fidèles, mais posées là, aléatoirement.
Couleurs improbables, textures outrées — comme si la mémoire de la lumière avait été rejouée par une autre logique, une autre sensibilité. Comme si je regardais quelqu’un intervenir sur mes images, au hasard.
Ce ne sont plus des photographies, ce ne sont pas encore des peintures.
Quelque part entre les deux, une forme nouvelle émerge : une évocation.
Une impression.
Ici, la technologie ne corrige pas : elle interprète. Je garde ou je jette, je refais.
Elle prolonge le geste initial, le trouble, le transforme.


Nuages déchainés, orage imminent.
Le vent sculpte les nuages, la tension est palpable.
Les formes se dissolvent, se mêlent, se soulèvent.
Le regard hésite.
Le vent sculpte les nuages, la tension est palpable.
Les formes se dissolvent, se mêlent, se soulèvent.
Le regard hésite.
Mer déchainée, vagues ravageuses ?



Parc de Méry sur Oise, traversé par un cours d'eau méandreux au milieu d'une végétation luxuriante. Photos couleurs prises en plein jour et remaniées en noir et blanc à travers les filtres rouge-vert-bleu. L'image se pare alors de manière inattendue d'un voile fantasmagorique qui éthère le réel.


